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Croissance du nombre d’aînés sur les routes

Dans cet article de notre blogue traitant les personnes âgées, nous abordons la question de la croissance du nombre d’aînés sur les routes de même que ses conséquences (?) pour nous tous.

Nos aînés au volant

La population est, à l’heure actuelle, de plus en plus vieillissante et le Québec n’échappe pas à cette règle.

Une des réalité de cet état de fait est que le pourcentage de conducteurs, dans la tranche d’âge en dessus de soixante ans, augmente de manière significative. Quelles sont les répercussions en matière de sécurité ? Faut-il laisser le permis de conduire aux aînés dont l’âge est très avancé ?

Autant de questions qui méritent une petite analyse afin de mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette situation qui en inquiète plus d’un.

Hausse des accidents pour les aînés sur la route

Les aînés sont confrontés à plus d’accidents de la route que leurs jeunes homologues. Si cela n’est pas à proprement parler une surprise, c’est plutôt la hausse de cette tendance qui interpelle.

Les statistiques réalisées au Québec sont implacables : près d’une personne sur deux appartient au groupe des plus de cinquante-cinq ans en matière d’accidents de la route.

Cette valeur a de quoi inquiéter lorsque l’on sait que cette tranche d’âge ne concerne que le vingt pour cent de la population qui conduit. Il faut savoir néanmoins que d’ici une dizaine d’années, vieillissement de la population oblige, ce ne sera pas moins d’un million et demi de conducteurs aînés qui sillonneront les routes.

Cela signifierait, ni plus ni moins, que les aînés sur la route représenteraient alors le trente pour cent des conducteurs au Québec. Cette valeur est par conséquent clairement orientée à la hausse et serait susceptible d’impliquer d’inexorables adaptations en terme de sécurité.

Les évaluations imposées à l’heure actuelle

Les seules évaluations d’état de santé et permis de conduire qui sont imposées à l’heure actuelle au Québec concernent les conducteurs âgés de plus de soixante-quinze ans.

Elles consistent en un examen médical et visuel. Elles doivent de plus être réitérées cinq ans plus tard. Sur le plan de la conduite pure, aucun examen n’est exigé. La décision finale revient par conséquent au médecin mais également, en préambule, à la famille qui peut en tout temps solliciter la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Certains estiment que ces mesures devraient être singulièrement renforcées afin d’améliorer la sécurité sur les routes.

Prendre l’habitude de conduire régulièrement!

Certaines études ont mis en évidence que c’est surtout le fait de conduire régulièrement qui permettaient aux aînés de conserver les bons automatismes au volant.

Or les seniors ont tendance justement à conduire de moins en moins à mesure que le temps passe.

Ajouté à cela une inexorable diminution des réflexes et de l’acquitté visuelle, inévitablement les risques d’accident de la route augmentent. Les familles des aînés jouent également un grand rôle prophylactique et devraient, dans la mesure de leur possible, s’impliquer considérablement à ce niveau en dépistant régulièrement les situations à risques.

Les aînés n’ont bien souvent plus le recul et l’objectivité nécessaire pour rendre de leur propre chef leur permis de conduire. La perte de ce dernier peut parfois être très difficile à vivre, spécialement pour les seniors qui redoutent d’être confrontés à l’isolement.

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